Mémorial de l’Aéronautique Navale du Cap de la Chèvre.
Construit en 1988 dans un encuvement de canon allemand datant de la Seconde Guerre Mondiale et appartenant à la batterie défendant le Cap de la Chèvre contre toute invasion alliée, le mémorial rend hommage aux aviateurs de l’aéronavale tombés en Atlantique Nord depuis la création de l’aéronavale en 1910.
Le mémorial est l’un des nombreux monuments commémoratifs présents sur la Presqu’île de Crozon. Il est installé depuis 1988 dans un encuvement de la batterie française du Cap de la Chèvre réutilisée par l’armée allemande lors de la construction du Mur de l’Atlantique. La longue liste des aviateurs disparus dans l’Atlantique Nord est classée année par année, depuis la date de la création de l’Aéronavale (1910), c’est-à-dire l’aviation embarquée sur des navires de guerre. Elle est inscrite sur des panneaux fixés sur la parois de l’encuvement.
Au centre est élevé un monument en forme d’aile d’avion en granit, certains diront en forme de menhir. Le symbole est fort, une aile d’avion en granit et, à sa base, le dessin des constellations du ciel. On peut noter que deux aérostiers (ballons libres) morts en 1870 et 1902 sont également honorés. Le mémorial est accessible depuis le parking du Cap de la Chèvre en contournant par la droite le Sémaphore.
L’Aéronautique navale a cent ans. C’est en effet en 1910 que la Marine reçut sa première machine volante. Il ne s’agissait encore que d’un frêle assemblage de bois et de toile dont le seul point commun avec les actuels Rafale, Super Étendard, Atlantique et hélicoptères, était qu’il volait !
Au cours de ce siècle, des milliers de marins de tous grades et de toutes spécialités ont mis en œuvre des machines volantes et beaucoup d’entre eux, hélas, ont payé de leur vie cet engouement pour les choses de l’air.
Pendant la Grande Guerre, des dizaines, puis de centaines d’hydravions ratissèrent les zones côtières pour y débusquer et attaquer les sous-marins ennemis. Nombreux furent les équipages qui, au cours de ces missions ingrates mais primordiales de protection des approches des grands ports, disparurent sans laisser de trace et sans sépulture.
Après-guerre, l’étude et l’adoption de nouvelles techniques et procédures et bien d’autres facteurs, firent que d’autres marins tombèrent au service de l’Aviation maritime au cours des années de paix.
La Seconde Guerre mondiale préleva encore son dû et de nouvelles victimes tombèrent, souvent hélas aussi, au cours d’affrontements contre les Alliés d’hier… Vinrent l’Indochine, puis le Moyen-Orient et l’Algérie, d’autres conflits et, malheureusement, l’activité aérienne quotidienne.
Il y a vingt-cinq ans, deux monuments, dédiés à la mémoire de tous ces marins morts dans les airs, ont été érigés, l’un sur la colline de Costebelle, près de Hyères, l’autre au Cap de la Chèvre, dans la presqu’île de Crozon, en Bretagne. La construction de ces monuments, sur lesquels sont gravés les noms des disparus, était indispensable mais ils ont la caractéristique d’être… immobiles et, finalement, connus des seuls « initiés », principalement les familles et camarades de ceux dont les noms y figurent.
L’ARDHAN (Association pour la Recherche de Documentation sur l’Histoire de l’Aéronautique Navale) qui, depuis sa création (30 avril 1991), s’est donné comme objectif d’être la Mémoire de l’Aéronautique navale, se devait de faire connaître d’une autre manière, plus pratique peut-être, les noms des marins de tous grades et de toutes spécialités qui, depuis 1911, aux commandes ou à bord de leurs appareils, ont donné leur vie au service de la France. L’ARDHAN prend contact avec des milliers d’anciens aviateurs de la Marine ou avec leurs familles qui lui ont confié pour étude et reproduction, carnets de vol, photographies et autres documents. Enfin fut prise la décision de publier un Mémorial dédié aux plus de 1 600 marins qui donnèrent leur vie aux commandes ou à bord d’aéronefs de la Marine.
Je me rends régulièrement sur ce site mémoriel exceptionnel et qui me touche de très près. Lorsque je commandais la 32F, le plongeur Zorétic a fait une chute fatale en exercice d’hélitreuillage de personnel infirmier sur une barcasse-plastron en rade de Lanvéoc. C’était en 1993. Nombre d’autres collègues figurent sur la liste des disparus en service aérien commandé (Atoutemps, Le Masson – 1991). D’autres amis figurent sur la liste à Costebelle (Hyères): Simon de Kergunic, Weill, Tanguy, Nouvel…
Au quatrième jour de notre croisière à bord du Lyrila, nous avons donc vu Civitavecchia, Sorrente, Amalfi, Positano et le Stromboli et nous arrivons cet après-midi du lundi 12 septembre 2022 à Lipari.
Des sept îles Eoliennes, elle est la plus grande et la plus peuplée. Au large de la côte nord de la Sicile, baignée par la mer Tyrrhénienne, Lipari fait partie des merveilles du patrimoine mondial de l’Unesco. Ses carrières de pierre ponce et sa coulée d’obsidienne de Rocce Rosse témoignent de sa nature volcanique. La ville, le plus grand centre urbain de l’archipel, arbore fièrement sa citadelle et son château aux origines antiques.
Lors de la balade à travers Lipari on admire les maisons couleur pastel de ce petit port qui contrastent avec le paysage tourmenté et typiquement méditerranéenne que l’on peut admirer dans le reste de l’île.
Quand on fait le tour de cette île volcanique on est ébloui par les magnifiques panoramas dont le point de vue de Quatrocchi qui permet d’admirer les pics volcaniques Jacopo Perciato sur l’île Vulcano, l’une des îles les plus emblématiques de l’archipel.
Au loin, dans l’est à 45 km, le Stromboli
Au mouillage devant le petit port de Lipari, un grand nombre de beaux navires ont fait escale en mouillant près de nous.
Ci-dessous quelques uns de ces jolis bateaux dont le Star Clipper (La Valette) de la compagnie Star Clippers se démarque par son positionnement stratégique peu commun : en proposant des croisières intimistes à bord de voiliers d’exception, Star Clippers crée la différence et offre une réelle alternative aux croisières dites « de masse ». La compagnie de croisières, créée en 1991 par un entrepreneur suédois passionné de voile, sillonne les océans du globe et jette l’ancre dans de nombreux ports en Méditerranée, dans les Caraïbes, en Asie et à Cuba. A bord, le confort est identique à celui d’un yacht privé. Le design authentique et traditionnel rappelle l’âge d’or de la navigation d’antan. Entre luxe et tradition, embarquez pour une expérience unique avec Star Clippers !
Le Star Clipper est un navire à quatre mâts, plus grands que les mâts de son cousin le Royal Clipper qui pourtant en possède cinq, et impressionne avec tout autant de style. Il mesure 150 mètres de long et n’accueille que 170 invités pour leur garantir un confort choyé et la plus authentique des expériences en mer.
Le plus beau yacht de croisière du Moonndeee! le Lyrial (PONANT)Le Star Clipper (La Valette)
Le mardi 13 septembre 2022, nous accostons à Palerme, gardienne de l’âme sicilienne.
Nombreux sont ceux qui ont désiré s’implanter dans la capitale de la plus grande des îles italiennes. Phéniciens, Carthaginois, Romains, Byzantins, Arabes, Normands… Palerme est riche aujourd’hui de tous ces apports culturels: entre les empreintes mauresques de la cathédrale et les mosaïques byzantines de la chapelle palatine, lovée dans le corps même du palais des Normands. On tombe sous le charme des palais à la beauté surannée, merveilles baroques qui parsèment la ville. On y découvre un de ces fabuleux marchés aux couleurs et aux effluves si pittoresques.
Nous avons découvert les principaux monuments dont la Piazza Ruggero Settimo, la place Politeama, le théâtre Massimo et la cathédrale.
Située dans une large baie surplombée par le Monte Pellegrino, Palerme est un joyau de la couronne de Sicile. Palerme était réputée au IXème siècle pour la richesse de sa cour et de ses universités. Aujourd’hui, la ville est célèbre dans le monde entier pour ses trésors contemporains et ses inestimables monuments anciens.
La chapelle palatine – chapelle royale des rois normands de Sicile située au rez-de-chaussée du Palazzo Reale. La chapelle fut édifiée par le roi Roger II de Sicile en 1132 sur les bases d’une ancienne chapelle datant de 1080, convertie depuis en crypte. Il fallut huit années pour la construire et beaucoup plus pour la décorer de mosaïques et d’œuvre d’art.
Après la visite de la remarquable la chapelle Palatine, nous nous dirigeons vers la cathédrale de Monreale, le Duomo, l’un des plus beaux exemples existants d’architecture normande. Elle fut fondée en 1174 par Guillaume II et son édification se poursuivit jusqu’en 1182 quand cette église dédiée à l’Assomption de la Vierge Marie fut élevée au rang de cathédrale métropolitaine.
Cet édifice religieux est devenu un monument national en Italie et l’une des principales attractions de Sicile. Sur un flanc de la cathédrale, le cloître des Bénédictins, seconde merveille de Monreale dont la cour est entourée d’une arcade soutenue par 216 colonnes géminées, toutes différentes et aux chapiteaux richement décorés.
Dans le grand port de Palerme, un grand nombre de mastodontes se rencontre pour une escale de 24 ou 48 heures. Ainsi proche de notre accostage, le Lyrial peut se comparer au Lady Resiliant (Compagnie Virgin) ou le Costa Firenze.
Virgin: groupe industriel anglais qui opère dans des secteurs très diversifiés comme les médias, les transports ou le divertissement. RESILIANT LADY: long de 277 m, large de 38 m. Resiliant Lady: 2770 pax, 1408 cabines; 1160 membres d’équipage, 17 ponts, construit en 2022; sa vitesse: 20 nœuds.
Costa Croisières est une compagnie italienne de croisières maritimes qui appartient au groupe Carnival. Le Costa Firenze: 323 m de long et 37 m de large. Tirant d’eau: 8.5 m – 20 nœuds, 5200 passagers pour 2116 cabines. (Palerme le 14 septembre).
Et bien le Lyrial avec ses 142 mètres de long et ses 18 mètres de large, son tirant d’eau de 4.8 m et ses 122 cabines pour 244 passagers est le plus beau de tous ces géants des mers.
1 – Du Samedi 23 Juillet 2022 au Dimanche 24 Juillet 2022 : à Porspoder, les festivités se déroulent sur les dunes autour de la salle omnisports, aux abords de la presqu’île Saint-Laurent où différentes attractions sont proposées (Cerfs-volants : statiques et acrobatiques – des concours d’acrobaties…) 2022 propose la 6ème édition de l’Esti’vent : rendez-vous international des cerfs-volistes, des habitants, des touristes, des partenaires et des exposants ! Cette animation devenue phare pour la commune la fait rayonner bien au-delà.
2 – Le ballet des cerfs-volants de Porspoder : rien de tout cela n’est possible sans la centaine de cerfs volistes venus de France et d’Europe, artistes et passionnés, qui consacrent leur temps libre à la préparation et à la réalisation de leurs créations volantes. Le thème – 2022 : «En route vers l’ouest».
Ce samedi 23 juillet 2022, les cerfs-volants ont été lâchés au-dessus de la presqu’île Saint-Laurent, à Porspoder, pour la 6e édition d’Esti’vent. Avec un objectif : que la fréquentation de ce samedi ne dément pas : une grande fête familiale, populaire, conviviale et spectaculaire.
La première des attractions, ce sont bien sûr les cerfs-volants. Des grands, des gros, des petits. Ils planent tous au-dessus des têtes des estivants et des enfants émerveillés. Statiques ou acrobatiques, la baleine côtoie le papillon, tandis que le cheval prend son envol, aux côtés d’une myriade de petits êtres aériens, rigolos ou poétiques.
3 – Coloré, grand, triangulaire ou en forme de losange… Ce jouet, sans doute un peu désuet, a fait rêver bien des enfants. C’est un jouet sans doute un peu désuet mais d’un charme inextinguible. Quand on le voit tournoyer au gré du vent, on imagine sans peine l’enfant qui tente, tant bien que mal, de le faire danser dans le ciel. Le cerf-volant est un spectacle en lui-même.
4 – Citations contenant le mot « cerf-volant »
« Tout cerf-volant est rattaché à un fil. » – Anonyme
« Une femme, c’est comme un cerf-volant. Malgré ses belles couleurs, et son balancement harmonieux dans le ciel, le cerf-volant est attaché à une ficelle qui est dans les mains de quelqu’un d’autre. » – De Lao She
« L’imagination s’élève plus haut que le meilleur cerf-volant. » – De Lauren Bacall
« Tout le monde court après sa jeunesse. A douze ans, on court après un cerf-volant. Puis, on court après son âme d’enfant. » – De Francis Blanche
5 – Agenda des festivals, compétitions, rencontres d cerf-volistes.
La 35ème édition des Rencontres Internationales de Cerfs-Volants de Berck-sur-Mer se sont déroulées du samedi 23 avril au dimanche 1er mai 2022.
Classé parmi les 300 plus grands événements du monde, le Festival international de Cerf-Volant de Dieppe se déroule tous les deux ans à la fin de l’été sur les plus grandes pelouses en front de mer d’Europe. Une manifestation familiale, féerique, colorée et gratuite. Du 10 au 18 septembre 2022.
30 Juillet 2022: Festival des Tout-Petits au jardin d’Ypres à Le Touquet (62).
30 et 31 juillet 2022: 25ème édition du festival d’ESTIVOL à Monts de Blond (87).
– Dimanche 7 Août 2022 au jardin des Trinitaires à Meaux (77): expo de jeux du vent, bannières, démonstration de cerfs-volants…
13 au 15 Août 2022: Festival de cerfs-volants de Grand Fort Philippe (59).
20/21 Août 2022 Festival de cerf-volant de St Cyprien (66).
– 27 et 28 Aout 2022 : Fête du cerf-volant à Hourtin plage (33), démonstration de cerfs-volants…
6 – Pourquoi faire du Cerf-volant ? Les cerfs-volants ne nécessitent pas de piles et ne sont donc pas limités à des vols de 20 minutes, et il n’y a pas besoin de recharge. Le vent et les lignes sont tout ce dont vous avez besoin pour voler, et si le vent le permet, vous pouvez voler toute la journée si vous le souhaitez! L’âge du pratiquant et le nombre de lignes sont fortement liés. Pour un enfant qui débute dans la pratique (3 à 6 ans) un cerf-volant une ligne est recommandé. Entre 7 et 12 ans, des cerfs-volants évolutifs seront préconisés pour commencer à diriger son cerf-volant.
7 – Festival du Vent et du Cerf-volant – La 6ème édition d’Esti’vent aura lieu le 23 et 24 juillet 2022 ! L’Esti’vent : c’est l’événement phare du comité des fêtes… C’est une fête originale, dynamique et conviviale sur le territoire et de la commune tout particulièrement. Cet événement contribue à bâtir l’identité de Porspoder.
Chaque année depuis 2016, Porspo organise un weekend de festival de cerfs-volants sur un thème qui met en valeur l’environnement, le patrimoine naturel local, et la commune de Porspoder. Du samedi au dimanche, c’est un événement original, pour tout public, orienté sur le thème du vent qui vient animer la commune et lui donner un rayonnement vaste.
Les principales animations de l’Esti’vent : plus d’une centaine de cerfs-volants : statiques et acrobatiques – des concours d’acrobaties – la présence champions de France et du monde de la discipline et des compétiteurs de différentes nationalités (français, italiens, belges, hollandais…)
Un site animé : les dunes autour de la salle multifonction aux abords de la presqu’île Saint-Laurent, dans le respect des zones protégées, et des dispositions pour un accueil convivial, avec différentes attractions pour l’intérêt de tous les participants et publics. Le Thème retenu pour l’édition 2022 : En Route vers l’Ouest. L’Esti’vent s’inscrit dans la foulée de l’anniversaire des 30 années des fêtes maritimes à Brest.
8 – Mais d’où vient son nom, si étrange ? Le mot « cerf-volant » viendrait de serp-volante, serpe étant un mot féminin en ancien français pour désigner un serpent. Le mot serpe est d’origine méridionale. En occitan, cerf-volant désigne bien un serpent-volant. En breton (sarpant-nij), en wallon (dragon) mais aussi dans la plupart des langues d’Europe, on retrouve la même étymologie ou appellation pour le cerf-volant : « dragon » ou « serpent volant ».
L’objet porte en effet un nom bien étrange. Un cerf qui vole… Serait-ce en référence au coléoptère qui porte le même nom, le Lucane cerf-volant, un insecte aux longues mandibules qui rappelleraient la forme des bois de notre mammifère des forêts? C’est plausible. Mais faux. Comme l’indique le Trésor de la Langue française, le mot s’épelait à l’origine «serp-volant». En latin, «serps» signifie «serpent». Pourquoi donc avoir baptisé ce bibelot du nom d’un reptile? On estime la naissance du cerf-volant au IVe siècle avant J-C, en Chine. Ce qui en ferait, avec la toupie, le plus vieux jouet du monde. L’Empire du Milieu donnait à cet objet la forme d’un dragon géant ou d’un… serpent. D’ailleurs, en allemand, «cerf-volant» se traduit par «drachen», dragon.
Du 12 avril au 15 mai 2012, Nous (Nicole et moi) sommes allés séjourner à Sanary-sur-Mer. Sur le trajet Brest – Sanary, nous avons fait escale à Bourges.
1 – BOURGES – Bourges, préfecture du département du Cher. Avec 64 668 habitants, il s’agit de la commune la plus peuplée du département et la troisième commune la plus peuplée de la région Centre-Val de Loire, après Tours et Orléans. Au centre d’une aire d’attraction de 174 771 habitants, l’aire d’attraction de Bourges est la 65e de France. Elle est aussi la capitale historique du Berry, province de l’Ancien Régime correspondant approximativement aux départements actuels de l’Indre et du Cher.
2 – POINTUS – Dès l’arrivée à Sanary nous avons été accueillis par les pointus et leurs capians. Capian (ou phallus) est la pièce essentielle qui fait encore la gloire des pointus. Le capian est une partie intégrante de l’étrave, symbole commun aux ports de la Méditerranée occidentale. Allégorie de la force masculine, c’est le phallus vénitien souvent peint en rouge.
3 – PIGEONS – J’ai l’impression qu’il y a de plus en plus de pigeons à Sanary. La période de reproduction des pigeons s’étale sur 8 mois, de fin janvier à fin septembre pendant cette période la femelle produit 5 à 7 nichées, une nichée étant constituée généralement de 2 pigeonneaux.
4 – SAINT-MANDRIER – Nous avons commencé notre séjour en allant à Saint-Mandrier. Nous avons visité la nécropole nationale franco-italienne de Saint-Mandrier où reposent des soldats et marins tués lors de la 1ère Guerre mondiale : 1024Français et 57 étrangers (1 Bulgare, 16 Russes, 18 Grecs et 22 Serbes) inhumés dans des tombes individuelles. Un ossuaire contient également les ossements de 77 combattants français.
Sur la route de la Renardière, il y a un site qui offre un panorama exceptionnel sur la rade de Toulon, en on remarque la coque de l’ex Duquesne qui sert de brise-lame de l’Ecole de Plongée de Saint-Mandrier et de l’autre côté, on voit bien les deux frères près du Cap Sicié.
5 – PHARE ROUGE – En revenant à Sanary, on ne peut manquer le phare rouge qui balise la jetée sud de la passe d’accès au port de Sanary.
Station classée, un des Plus Beaux Villages de France, Les Baux-de-Provence affirment leur image de site de prestige au sein du Parc naturel régional des Alpilles. Les Baux-de-Provence sont uniques, parce qu’un peu plus magiques et un peu plus illustres dans ce cadre extraordinaire.Cependant, l’essence même qui fait le charme et le parfum si particuliers des villages provençaux est là : les petites places, les terrasses ombragées, les rues étroites et leurs boutiques.
Du 1er Mars 2019 au 5 janvier 2020, les Carrières de Lumières des Baux de Provence mettent à l’honneur la Nuit Etoilée de Vincent Van Gogh à travers une nouvelle exposition numérique immersive retraçant la vie intense de l’artiste hollandais qui peignit plus de 2000 tableaux dans les dix dernières années de sa vie.
Ce nouveau spectacle raconte en images et en musique les différentes étapes de la vie de l’artiste, ses séjours à Nuenen, Paris, Arles, ou encore Saint Rémy de Provence. L’exposition met en scène sur des parois de 15 mètres de haut l’immense production de Van Gogh et son évolution artistique au fil du temps et de ses voyages, des Mangeurs de pommes de terre (1885), aux Tournesols (1888) en passant par la Nuit étoilée (1889) et à La Chambre à coucher (1889). On y retrouve toute l’expression et la puissance du peintre, entre couleurs éclatantes de la Provence et nuances de sombres.
« L’exposition immersive évoque le monde intérieur à la fois démesuré, chaotique et poétique de Van Gogh et souligne un dialogue permanent entre l’ombre et la lumière ».
Saint-Rémy-de-Provence, dans le département des Bouches-du-Rhône est la petite capitale des Alpilles. À la suite du décret du 30 janvier 2007, son territoire est classé au sein du Parc naturel régional des Alpilles. Ville touristique et vinicole, elle possède un important patrimoine bâti et naturel. Ses habitants sont appelés les Saint-Rémois, et les Saint-Rémoises.
Après avoir connu quelques soubresauts lors de l’apparition de la Réforme, Saint-Remy subit de plein fouet l’épidémie de peste de 1720-1721, au cours de laquelle périt près d’un tiers de sa population.
Depuis 1642 et le traité de Péronne, l’agglomération avait aussi perdu de fait son statut de « ville royale ». En effet, le roi Louis XIII attribua alors la seigneurie de Saint-Remy aux princes de Monaco, qui conserveront cette suzeraineté théorique jusqu’à la Révolution. Si les rapports entre les Grimaldi et leur fief saint-rémois furent toujours cordiaux, il n’en fut pas de-même entre les représentants locaux des princes, les membres de la famille Pistoye, qui cumulaient cette fonction avec celles de viguier et de juge royal. Véritable petits potentats locaux imbus de leurs privilèges, les Pistoye exacerberont la vie publique locale. Cela explique en grande part l’accueil très favorable de la Révolution à Saint-Remy. Deux Saint-rémois seront ainsi élus à l’Assemblée Nationale puis à la Convention: Pierre –Toussaint Durand-Maillane (1729-1814), ainsi qu’André Pellissier (1742-1791), remplacé par la suite par son fils Denis-Marie (1765-1829), qui votera la mort de Louis XVI.
Point de départ de notre randonnée de ce jeudi 3 février 2022 : une pierre druidique, la stèle de Beg-ar-C’hastell, sur la commune de Plouguerneau. Cette stèle à pans, trouvée en 1928 au hameau de Hellez était ornée d’une croix en kersantite de 1,40 mètre avec une piéta du XVIème siècle. Elle retrouve son état d’origine sous l’action de pilleurs. Elle est érigée en 1961 au lieu-dit Beg-ar-C’hastell, en bordure de la route D113 qui relie Plouguerneau à Lannilis, sur une aire de point de vue.
Aber est le terme sous lequel on désigne, dans les pays celtiques, une ria, c’est-à-dire un estuaire où la marée remonte deux fois chaque jour. Un superbe point de vue pour découvrir ce qu’est un aber est sans aucun doute le point de vue de Beg ar C’hastell, sur la route touristique D113 entre Plouguerneau et Lannilis, un belvédère qui offre une vue imprenable, bien plus parlante que toutes nos explications.
L’Aber-Wrac’h est un fleuve côtier, puis dans sa partie aval, un aber du pays de Léon dans le nord-ouest du Finistère. L’Aber-Wrac’h est le plus long et le plus septentrional des abers de la Côte des Abers. C’est également le nom du hameau de Landéda abritant le port du même nom.
L’Aber-Wrac’h cesse d’être navigable au niveau du hameau de Paluden, à 4 km environ à l’intérieur des terres. Par le passé, les bateaux desservant Plouguerneau et Lannilis déchargeaient leurs cargaisons à cet endroit où une cale fut aménagée. Cette cale est toujours utilisée pour le débarquement de cargaisons de bois d’Europe du Nord.
Le port de plaisance de Paluden – Lannilis est situé dans le Finistère. Il dispose d’une capacité d’accueil de 125 bateaux sur pontons. Il peut accueillir 4 bateaux sur corps mort. Le port est réservé aux bateaux de moins de 13 m. Attention, le tirant d’eau maximum est de 2.5 m.
Pont de Paluden est un pont en poutre en treillis sans raccordement supérieur. C’est pont routier (pont-route), un pont mixte acier-béton armé. Situé à Lannilis, ce pont était à l’origine un pont suspendu datant de 1851. En 1932, il a été remplacé par un pont auto-portant à structure métallique qui a été inauguré en 1933. Le pont suspendu de Paluden permet de rejoindre les deux rives et est désormais doublé par un pont récent situé plus en amont.
Construit en 1932 pour relier les communes de Lannilis et de Plouguerneau, séparées par l’aber Wrac’h, le pont de Paluden était bien malade, mis à rude épreuve durant la guerre et par les embruns, sa fermeture au public fut un moment envisagée. Aujourd’hui, il permet encore le passage quotidien de 1.200 véhicules, de piétons et cyclistes. Devant cette utilité toujours actuelle, et malgré la construction du pont du Léon, en 1984, il a donc été décidé de le restaurer. En 2005, la rénovation s’imposait et les travaux ont débuté mi-2006 (décapage et traitement complet de la structure métallique).
Le Bel Espoir II est une goélette à trois mâts et hunier à coque bois, qui a été acheté en 1968 par l’association Amis de Jeudi-Dimanche (AJD). L’AJD possède aussi, depuis 1973, la goélette à trois mâts Rara-Avis qui navigue aussi dans le même but associatif, promouvoir des stages maritimes permettant à des jeunes délinquants et à des toxicomanes de trouver la voie d’une réinsertion. Bel Espoir II fait l’objet d’un classement au titre des Monuments historiques2 depuis le 26 mars 1993.
Après avoir vainement envisagé d’acquérir, dès 1961, un plus grand voilier, le Duchesse Anne, l’association du père Michel Jaouen (ancien aumônier des prisons), « Amis du Jeudi-Dimanche » (AJD), devient propriétaire du Bel Espoir II en 1968. Cette association, créée en 1954, dont l’acronyme signifiait initialement « Aumônerie de la Jeunesse Délinquante », a pour but l’organisation d’activités éducatives, de formation, de réinsertion et de loisirs. Le père Jaouen et le père Alain Maucorps emmènent à son bord des jeunes scolaires à travers l’Atlantique en 1971, puis de 1972 à 1974 des jeunes drogués à bord du Bel Espoir pour s’en sortir, cette opération de réinsertion étant subventionnée par l’État. L’ancien Bel Espoir II était à l’abandon dans le chantier naval de l’Enfer (rive gauche de l’Aber Wrac’h, limite entre Lannilis et Landéda).
En février 2017, un phénomène venteux a couché le Bel Espoir II, 73 ans, alors qu’il était au chantier de l’association, au fond de l’Aber Wrac’h, chantier naval de Lannilis qu’AJD a créé en 1999 au Moulin de l’Enfer (ce chantier est visible sur les rives de l’Aber Wrac’h au lieu-dit Moulin de l’Enfer). Une expertise des Monuments Historiques a conclu qu’une rénovation à l’identique n’était pas possible. L’association a fait le choix de construire un nouveau Bel Espoir II, avec une coque en acier de 37 mètres pour le navire amiral de l’association. Celle-ci est mise à l’eau chez Piriou, à Concarneau, au printemps 2019, sur laquelle seront transposées l’ensemble du gréement de l’ancien Bel Espoir, ses chaines et ancres, le guindeau, le moteur, les bossoirs, etc.. Le nouveau Bel Espoir navigue depuis l’été 2021. Ce trois-mâts est le fleuron de l’association d’insertion AJD, fondée par Michel Jaouen (1920-2016). Construite chez Piriou, la coque de 37 mètres a été aménagée dans le chantier d’AJD, sur l’Aber Wrac’h.
Le Rara-Avis est un dériveur de 27 mètres à la flottaison, construit en 1957. C’était le yacht personnel de Georges Lilliaz, le patron du BHV. Il l’a donné à l’AJD en 1974. Il a été entièrement rénové dans le chantier naval de l’Enfer, entre 1999 et 2002. Un dériveur, ça peut se faufiler presque n’importe où. Ça se pose comme une fleur sur le sable. En plus des 9 membres d’équipage, il peut accueillir 28 personnes, dans des cabines de 2 ou 4 places. Une personne en fauteuil peut y embarquer.
Démerdez-vous pour être heureux !” Connu pour ses coups de gueule comme pour ses coups de cœur, le Père Jaouen apostrophait ainsi ses équipiers. On ne saurait dire ses ouailles… tout prêtre qu’il fut. Au-delà du cap des 90 ans, Michel Jaouen (1920-2016) continuait de naviguer à bord du Bel Espoir et du Rara-Avis, les deux grands voiliers de l’association des Amis du Jeudi Dimanche. Il avait créé cette dernière en 1951, sous le nom d’Aumônerie de la jeunesse délinquante, pour offrir d’autres horizons à celles et ceux qui étaient pris au piège de la drogue, de l’alcool ou de l’errance, en mal de vivre.
Après l’observation de Bel Espoir et de Rara-Avis, nous avons poursuivi notre randonnée. Un aber est avant tout un estuaire, une ancienne vallée fluviale envahie par la mer il y a 7000 ans. Avec 34 km de profondeur, l’Aber Wrac’h est le plus long aber et le plus au nord de la côte finistérienne. C’est aussi le plus maritime avec une embouchure large de 2 km qui constitue un plan d’eau réputé pour la pratique des sports nautiques et ouvre sur l’archipel de l’Aber Wrac’h.
Nous avons terminé la partie matinale de notre balade en longeant la rive sud de l’Aber Wrac’h et puis en ralliant un restaurant à Bel Air, quartier est de Landeda, l’Odyssée. La pause méridienne bienfaitrice nous a donné le courage et l’envie de retourner à nos véhicules près de la stèle de Beg ar C’hastel. Le parcours nous a fait longer le port de l’Aber Wrac’h même, puis le phare de Saint Antoine et enfin traverser le Pont de Paluden, à 800 m de l’arrivée. Une belle journée de 17 km dans un cadre exceptionnel. Le moral était au plus haut comme à l’issue de chacune de nos randonnées hebdomadaires.
Le goémonier ou pigoulier est un pêcheur spécialisé dans la récolte des algues marines, plus précisément du goémon. Terme attesté en 1922, goémonier désigne aussi depuis 1930, par métonymie, un type de bateau utilisé pour cette récolte. Ce métier a été pratiqué en Bretagne partout où la ressource est disponible, particulièrement dans le Pays des Abers (Plouguerneau, Landéda, etc.), le Pays pagan, le Pays d’Iroise (Le Conquet, Lampaul-Plouarzel et les communes voisines) et les îles comme celles de l’archipel de Molène, Ouessant, les Glénan, l’île Tristan, etc.
Le goémonier est un bateau de petite taille, à fond plat et non ponté, équipé d’un bras mécanique articulé plongeant dans l’eau et se terminant par un « scoubidou », outil en forme de crochet sur lequel les algues sont entraînées par un mouvement de rotation puis arrachées. Les algues remontées à la surface sont ensuite stockées dans la cale du bateau, une pompe tournant en permanence pour évacuer l’eau embarquée avec les algues.
La pêche du goémon, qui connut son plein essor pendant la seconde moitié du XIXe siècle, provoqua la création de véritables flottilles goémonières, principalement dans le Léon, en particulier à Plouguerneau, Landéda, Portsall, Saint-Pabu. À partir de la décennie 1870, les pigouliers, surnom donné aux goémoniers locaux, allaient cueillir le goémon de fond, le tali, principalement dans l’archipel de Molène autour des îles de Béniguet, Quéménès, Trielen et Bannec, plus secondairement autour d’autres îles (archipel des Glénan, Sein, Ouessant, etc.).
Vers 1920, plus de cent vingt bateaux « font le goémon » autour des îles de l’archipel de Molène et près de cent cinquante bateaux entre 1925 et 1930, années qui marquent l’apogée de cette activité. Le Conquet était, en raison de sa proximité des îles, le port où les pigouliers effectuaient leurs ravitaillements et embarquaient matériels et cheval, venus du Pays pagan (Le Pays pagan est un pays s’étendant sur la frange littorale septentrionale du Finistère, au cœur du Léon. Son nom vient du latin paganus signifiant païen. La justification historique de ce qualificatif n’est pas claire.) sur des charrettes goémonières le plus souvent menées par l’épouse ou par un homme âgé.
Le déclin du métier dans la seconde moitié du XXe siècle. -Le métier de goémonier est en nette régression, bien que la demande en algues ne recule pas, essentiellement en raison des dangers présentés par la récolte des algues. Celles-ci colonisent en effet les zones rocheuses et affectionnent en même temps les forts courants marins, ce qui fait peser des dangers sur les occupants de bateaux de faibles dimensions. Au moins un accident survient chaque année durant la récolte du goémon. Les pêcheurs, qui auraient encore été plusieurs milliers à se consacrer à cette activité en mer durant les années 1950 au large de la Bretagne, ne seraient guère plus de 70 une cinquantaine d’années plus tard.
La modernisation des bateaux à partir de la décennie 1950, l’invention du scoubidou (un crochet en forme de tire-bouchon au bout d’un long manche, terminé par une manivelle) en 1960, puis la mise au point d’un bras hydraulique équipé d’une vis sans fin, ont transformé la vie des goémoniers. Le goémon n’est plus séché sur la dune et le débarquement est désormais mécanisé. Vers l’an 2 000, 60 000 tonnes de laminaires étaient pêchés chaque année, principalement sur la côte nord du Finistère, Lanildut étant le premier port goémonier d’Europe.
Yann Queffélec décrit en ces termes l’évolution des techniques de ramassage du goémon :
« On est goémonier à l’Aber-Ildut, chez moi, le premier port goémonier d’Europe, respect ! C’est avantageux pour l’emploi, pour l’économie, ça l’est moins pour les fonds marins. La cueillette se fait sur les platures de l’archipel de Molène, un jardin d’Eden amphibie peuplé d’algues uniques au monde. On les capturait à la faux, jadis, du bel artisanat manuel sans danger pour l’écosystème (…). Sont arrivés les navires à « scoubidou », merveilles de la technique déprédatrice, et c’est à l’arrache qu’on a tondu les sirènes ondoyantes, extirpé du flot les rutilantes chevelures de la mer océane, en quantités industrielles désormais. Et l’arrache ayant bonne conscience, on a réfléchi que le « peigne » arrachait plus vite et mieux que le « scoubidou », et que personne n’irait jamais voir ce qu’il advenait de la mer défigurée… »
Source : Wikipédia.
Le goémonier « Nautilus » a coulé, ce vendredi 17 avril 2020, en mer d’Iroise, entre l’île de Molène et le continent. Le navire a heurté des rochers près de la pointe du Corsen. Après avoir émis un signal d’alerte peu avant 9 h 00, les deux pêcheurs ont abandonné « Nautilus », qui subissait une voie d’eau, pour se retrouver dans un canot de sauvetage. À 9 h 01, le goémonier a coulé. Une vingtaine de minutes plus tard, les deux marins étaient récupérés sains et saufs à bord d’un autre goémonier, « L’Enoric », qui s’était rendu sur zone et les a ensuite déposés à Lanildut.
J’ai toute une collection d’oiseaux artificiels pour décorer ma pièce à vivre et mon jardinet.
Beaucoup d’oiseaux communs viennent chaque jour s’alimenter à deux mètres de ma place à table pour le petit-déjeuner et les repas de la journée. Ils m’accompagnent et le spectacle de leur cohabitation devant leur pitance me procure un bienêtre fou.
L’étourneau sansonnet. Petit oiseau noir à bec jaune, l’Etourneau sansonnet peut aisément être confondu avec une autre espèce très commune, le Merle noir. Si vous avez déjà eu la chance d’observer une nuée d’oiseaux, appelée « murmuration » en anglais, vous savez à quel point le phénomène est captivant. Prenant la forme d’un énorme nuage dansant dans le ciel, les oiseaux se rassemblent et performent un ballet aérien à couper le souffle. Oiseau sociable et bruyant, l’étourneau est un visiteur fréquent des jardins, se nourrissant dans les pelouses et dans les arbres, où il capture des insectes. Il se nourrit généralement en groupe, dans un fracas impressionnant. En hiver, des bandes immenses traversent le continent.
Ils ne sont que rarement plus de trois au ravitaillement dans mon jardin. Plus fréquemment seul ou à deux pour se restaurer, ils n’effraient pas les moineaux et autres mésanges, pinson ou tourterelle qui viennent se restaurer.
Le merle. Merle noir, plus communément merle est un oiseau qui appartient à la famille des Turdidés et à l’ordre des Passériformes. Il est présent au jardin durant toute l’année. En hiver, il aime picorer quelques fruits dans la mangeoire. Dès le début du printemps, il se cherche un poste en hauteur d’où faire résonner son chant. Le merle sautille sur ses deux pattes ou fait quelques pas pour ensuite s’immobiliser totalement. Le Merle noir occupe volontiers les sous-bois, les forêts mixtes (pas de conifères), les jardins petits ou grands, même en ville, et niche communément dans les haies touffues. Sa femelle, la merlette et son petit le merleau. Il arrive souvent que le merle fasse deux couvées par année. Le Merle Bleu a été sauvé de justesse car il était en voie de disparition. Le Merle Noir fait partie de la même famille. La durée de vie d’un merle varie de 4 à 20 ans selon l’espèce.
La mésange. Mésange est un nom vernaculaire ambigu en français. Les mésanges sont des passereaux, pour la plupart de la famille des Paridés, hormis quelques-uns qui, comme la mésange à longue queue, font partie de la famille des Aegithalidés. Les mésanges sont de petits oiseaux actifs, au bec court, de forme assez trapue. Calotte noire, joues blanches, dos verdâtre, une bande noire traversant le long de sa poitrine et de son ventre jaune, ses couleurs et son comportement permettent une identification rapide ! La plus grande et la plus nombreuse est sans conteste la mésange charbonnière. Nettement plus petites, la mésange à tête bleue et la mésange huppée se repèrent facilement grâce à leurs remuantes postures d’acrobates, suspendues dans les arbres la tête en bas et à leurs incessants bavardages ! Très familières, elles n’hésitent pas à venir prendre leur nourriture à proximité immédiate de l’homme. Très petites mais vives et furtives, mésanges nonnettes et mésanges noires arrivent discrètement aux mangeoires.
Le moineau. Le Moineau domestique est une espèce de petits passereaux. C’est un petit oiseau assez trapu, mesurant environ 16 cm de long pour un poids allant de 24 à 39,5 g. Il présente un dimorphisme sexuel, comparable à celui du Moineau rutilant. Les femelles et les jeunes oiseaux sont pâles, colorés de brun et de gris, tandis que les mâles ont le teint plus vif, avec des marques noires, blanches et brunes. Granivore, il se nourrit majoritairement de céréales et d’autres graines, mais se montre opportuniste, consommant divers invertébrés, les insectes en premier lieu, qui servent par ailleurs d’alimentation de base aux oisillons. Ses prédateurs principaux sont les chats domestiques et les rapaces.
Le Moineau domestique est très sociable, et vit souvent en bandes. Il est grégaire en toutes saisons lorsqu’il s’alimente, formant souvent des volées mixtes d’alimentation, c’est-à-dire mangeant en compagnie d’individus appartenant à d’autres espèces. Il perche en groupe, les nids sont généralement situés ensemble dans les massifs végétaux, et il présente aussi un certain nombre d’activités sociales, telles que le bain de poussière ou d’eau, et le chant en groupes, lors duquel les oiseaux s’appellent mutuellement dans les buissons. La femelle du moineau est la moinelle et son petit est le moinet.
La mouette. Le terme « mouette » ou « goéland » est tout à fait arbitraire, pour les anglo-saxons, leur nom est « gull ». La mouette en possède un petit et de couleur rouge tandis que le goéland arbore un gros bec jaune qui laisse apparaître une petite tache rougeâtre visible sous la partie inférieure. Le bec est aussi légèrement crochu. Comme pour la quasi-totalité des oiseaux, le petit de la mouette est appelé poussin ou oisillon. Le cri du goéland est le pleur ou le raillement. La plupart des espèces de mouettes vivent en groupe. Elles se rassemblent pour nidifier, elles traquent la nourriture ensemble et on peut les voir voler au-dessus des océans en formation derrière les bateaux de pêche notamment pour espérer récupérer des petits poissons. À la période hivernale, les mouettes migrent vers le Sud, certaines d’une manière que partielle.
Certaines espèces de mouettes s’aventurent loin des rivages à l’intérieur des terres, dans les villes. Ce sont elles qui se nourrissent des déchets produits par l’homme et que l’on trouve en quantité au-dessus des dépôts d’ordures. C’est un oiseau omnivore, donc un animal qui mange de tout. Elle se nourrit d’insectes, de vers de terre, de poissons, et de petits fruits. Elle, et les goélands, ne dédaigne pas les sites d’enfouissement à la recherche de déchets de table. La mouette vit près des étangs, les marais et même dans les villes ou elles dévorent tout ce que les gens jettent qui est comestible. Les mouettes sont souvent attirées par les contenants à ordures des restaurants. Elles se posent sur les cheminées de la maison de notre voisin et ne viennent jamais dans mon jardin. Les petits oiseaux et les pigeons ne sont jamais importunés par les mouettes qui braillent à proximité.
Le pigeon. Le Pigeon biset est une espèce d’oiseaux de la famille des Columbidés. C’est l’espèce qui comprend le pigeon domestique et la plupart des pigeons des villes mais qui subsiste également comme oiseau sauvage dans son milieu naturel original : les falaises et autres milieux rocheux. «Imbécile», «sot», «crétin»… Quand il est question de qualifier le degré d’idiotie d’un individu, le dictionnaire n’est jamais en reste. Et a fortiori, il ne manque pas de mots d’oiseau. C’est le cas par exemple de l’expression «être pris pour un pigeon». Mais que vient faire cet étrange volatile dans nos conversations? Oiseau (columbidé) assez gros, souvent gris, très commun dans les villes, connu pour sa démarche oscillante et pour son cri, le roucoulement. Parmi les 60 espèces d’oiseaux nicheurs à Paris, le pigeon reste l’animal le plus emblématique des grandes villes où il fait partie intégrante du décor. Il y a 100 000 pigeons à Paris. Il y a plus de 300 espèces de pigeons à Paris. le pigeon ramier, également appelé palombe. Légèrement moins présent en ville, le pigeon ramier niche dans les arbres, mais également de plus en plus dans les jardinières et les balcons. Animal opportuniste débarrassant les petits déchets abandonnés au sol par l’homme, le pigeon s’alimente très bien par lui-même.
Majoritairement granivore, sa colonisation en ville l’a rendu omnivore. Ainsi, il n’hésite pas à piller les poubelles et, tant que l’espace et la nourriture foisonne, il assure une descendance féconde. Inutile de le nourrir : cela encourage la fidélisation en un lieu et la prolifération de ces volatiles, qui, en surnombre, finissent par vivre dans des conditions sanitaires déplorables. De plus, cela favorise le regroupement et rend les pigeons dépendants. D’autant que le « nourrissage » est interdit et passible d’une amende de 68 euros (article R 632-1 du code pénal-cas 2).
Petit aparté dont l’idée m’est venue en lisant l’article R 632-1 du code pénal : Les déjections canines sont autorisées dans les seuls caniveaux à l’exception des parties de ces caniveaux qui se trouvent à l’intérieur des passages pour piétons. En dehors des cas précités, les déjections canines sont interdites sur les voies publiques, les trottoirs, les espaces verts publics, les espaces des jeux publics pour enfants et ce par mesure d’hygiène publique. Tout propriétaire ou possesseur de chien est tenu de procéder immédiatement par tout moyen approprié au ramassage des déjections canines sur toute ou partie du domaine public communal. En cas de non-respect de l’interdiction, l’infraction est passible d’une contravention de 1ère classe soit 11 euros pour la majorité des contraventions de 1ère classe L’amende forfaitaire sera majorée à 33 euros si elle n’est pas payée dans les 45 jours suivant la date de la contravention. Le tarif maximal de la contravention est ensuite de 38 euros.
Le pinson. Le Pinson des arbres est une espèce de petits passereaux, partiellement migrateur, très répandu, de la famille des fringillidés. C’est la plus fréquente et la plus répandue des trois espèces de pinsons. Le pinson des arbres adulte, d’environ 15 cm de long, ainsi que le juvénile possèdent deux barres alaires blanches, assez significatives et la queue est gris-ardoisé au centre, avec les rectrices blanches. Ses yeux sont marron foncé. Ses pattes et ses doigts sont brun clair à gris foncé. L’hiver, le plumage du pinson se ternit légèrement. Adulte, il pèse entre 18 et 25 grammes. Le pinson des arbres préférant se nourrir sous les mangeoires que dedans, on le trouve souvent à sautiller sur le sol à récupérer les graines tombées.
Le nid est construit dans un arbre ou arbuste situés dans un bois, un parc ou un jardin. IL est toujours bien camouflé, dans le creux des branches. Il affectionne les arbres fruitiers (pommiers, poiriers,…) Le nid est souvent invisible car il est construit lorsque les feuilles sont déjà bien déployées. Il faut environ 1300 voyages à la femelle pinson pour construire le nid. Le résultat est un véritable chef d’œuvre en forme de coupe profonde fabriqué extérieurement avec mousses, écorces, racines, lichens et consolidé à l’intérieur avec de la toile d’araignée.
Le rouge-gorge. Le rouge-gorge est un nom vernaculaire donné à plusieurs oiseaux Passeriformes en raison de la couleur rouge du plumage de leur poitrail. Ces espèces ne sont apparentées que de loin. Il y a aussi un rouge-gorge en Amérique. L’orthographe rouge(s)-gorge(s) est préférée par le Centre national de ressources textuelles et lexicales, mais la Commission internationale des noms français des oiseaux utilise l’orthographe rougegorge(s). L’alimentation des rouges-gorges est basée sur des insectes (notamment des coléoptères), des escargots, vers, araignées, des petits invertébrés, il aime particulièrement les vers de farine, les graisses comme le beurre et la margarine. Asocial, le rouge-gorge ne partage la mangeoire qu’en cas de disette.
Nid : Le rouge-gorge fait son nid dans les trous d’arbre et de mur, également dans les jardins et dans les haies, parmi les plantes grimpantes, sur les étagères des dépendances, souvent à proximité d’une touffe herbeuse ou d’un arbuste. Le mâle et la femelle sont presque identiques, avec une couronne, des ailes, le dessus et la queue de couleur brune, une bande grise sur les côtés de la gorge, un ventre blanc et la fameuse « gorge rouge », plus précisément de couleur orange foncé tirant vers le rouge.
0 – Situé à l’ouest de la presqu’île que forme désormais l’Île Longue, Rostellec est habité depuis au moins l’époque gallo-romaine ; un four à chaux et un dépôt de bois y étaient implantés au XVIIIème siècle et de nombreuses carrières y ont été exploitées. Un port s’y est développé au XIXème siècle, assurant un trafic de cabotage dans la Rade de Brest et exportant sables coquilliers et maërl. La pêche à la coquille Saint-Jacques s’y développa aussi et, entre 1957 et 1981 un chantier naval venu du Fret, le chantier Auguste Tertu.
Rostellec est désormais connu par son cimetière de bateaux. Une chaussée sur l’estran y reste visible, témoignage des activités maritimes passées. Une nouvelle cale y a été construite en 1960 pour compenser l’interdiction d’utiliser désormais celles de l’Île Longue voisine, en raison de la présence de la base sous-marine.
L’anse de Rostellec, dépendant de la commune du Fret en Presqu’île de Crozon, possède l’un des trois cimetières de bateaux de la Presqu’île avec celui du Sillon de Camaret, le plus touristique et celui du Fret plus modeste.
1 – En novembre 2017, accusé de « jet ou abandon de déchets sur les rivages de la mer », Pierre Tertu doit débarrasser la grève du Treizic en Rostellec, à Crozon des épaves de bateaux.
La grève du Treizic en Rostellec, à Crozon est bien connue de tous les marins. C’est là qu’Auguste Tertu, le père de Pierre a lancé ses plus grands bateaux en bois, des langoustiers mauritaniens notamment, dont le Banc d’Arguin, de 37 m de long, en 1961, considéré comme le plus grand bateau de bois en Europe.
Auguste n’est plus et les épaves gisent sur la grève, témoins silencieux et imposants d’une construction navale florissante. Comment ne pas comprendre son fils Pierre qui a reçu la convocation du procureur de la République de Quimper: « Vous avez fait l’objet d’une procédure établie par la brigade nautique de Telgruc le 19 octobre 2017 pour jet ou abandon de déchets en nombre important sur les rivages de la mer, faits commis du 1er octobre 2014 au 19 octobre 2017. »
« Les Affaires maritimes considèrent les épaves comme des déchets, alors que ce sont des éléments irremplaçables du patrimoine maritime ».
Pierre Tertu : « Mon père Auguste a construit ici son premier bateau, un voilier, en 1920, il avait 14 ans, se souvient-il. Et il a construit son dernier ici, en 1983, un ligneur pour les Côtes-d’Armor. Il est décédé avant de le terminer, et j’en ai fait un voilier nommé Auguste Tertu ». Pour être plus précis, le premier chantier d’Auguste Tertu se situait sur les bords de l’étang du Fret, à l’emplacement actuel des chantiers Stipon. « D’ailleurs, il se pourrait bien que ces épaves du Fret qui sont sur le bord de la route subissent le même sort ».
La petite route bitumée qui mène de ces chantiers à celui de Tertu s’appelle d’ailleurs rue Auguste-Tertu. Et quand on arrive sur la grève du Treizic, ce sont une vingtaine d’épaves qui se trouvent sur une plage de sable et de galets. « On veut faire effacer tant de choses, poursuit celui que le plan Mellick, ordonnant la destruction des vieux bateaux, a poussé à changer de métier et à devenir marin à 57 ans. On voudrait faire disparaître ces bateaux qui ont fait vivre tant de marins et leurs familles. On veut anéantir tout ça. »
Auguste Tertu était admiré de beaucoup de marins. Il avait cette grande originalité de construire aussi bien pour la pêche que pour la plaisance. « C’était un fin régatier et, quand les plaisanciers voyaient arriver son bateau, ils disaient que ce n’était pas la peine de lutter ».
Pourquoi les magnifiques épaves de Camaret tant photographiées par les touristes peuvent rester près de la chapelle Notre-Dame-de-Rocamadour ? « Parce qu’elles se situent dans l’enceinte portuaire, explique Pierre Tertu. Tandis qu’à Rostellec, c’est le domaine public maritime. »
2 – Décembre 2017. SAUVONS NOS ÉPAVES ! NOS VIEILLES COQUES NE SONT PAS DES « DÉCHETS » ! plaident les amoureux de la mer et des vieilles coques, amoureux de le mer et des bateaux…
Le cimetière à bateaux de Rostellec, dans la presqu’île de Crozon, est la dernière étape de nombreux bateaux de pêche en bois. Beaucoup y furent construits à cet endroit par Auguste Tertu, l’un des plus fameux charpentiers de marine de la région. D’autres vieilles coques, celles-ci en parfait état de naviguer, sont entretenues sur place avec l’aide de Pierre Tertu, qui a repris une partie des activités de son père.
L’ensemble formé par ces bateaux est admirable. Pour tous les amoureux de la mer, ces vieilles coques sont un élément majeur de notre patrimoine maritime. En plus, elles ne sont pas éternelles. Alors, laissons-faire le temps. Mais l’idéologie sécuritaire menace de détruire ce qu’elle considère comme des « déchets » !
Sans la moindre tentative de conciliation, les foudres de la puissance publique vont s’abattre début décembre sur les propriétaires de ces vieilles coques. Les épaves du Fret, proches de celles de Rostellec, sont probablement elles-aussi, menacées. Et pourquoi pas, tant qu’à faire, d’autres épaves de Bretagne !
Le droit que s’arroge la puissance publique à décider seule de ce qui appartient ou non au patrimoine et à l’histoire locale est contestable. La puissance publique ferait mieux d’aider les acteurs locaux à mettre en valeur le patrimoine maritime.
3 – 13 juillet 2018. Rostellec. Pierre Tertu n’en peut plus du vandalisme. Peu entretenu par la commune et victime d’actes répétés de vandalisme, le site de Rostellec est en danger, un SOS pour ces épaves qui ne méritent pas de mourir deux fois.
Bordées, poulies, bouts… De nuit en nuit, les épaves de Rostellec se déshabillent. Armés de scies électriques et de masses, les voleurs taillent les carcasses des bateaux pour revendre ces vieux os à prix d’or sur les marchés d’artisanat marin. Ces actes de vandalisme mettent en émoi les amoureux de la mer, à commencer par Pierre Tertu, fils d’Auguste, célèbre charpentier de marine.
Disparu en 1982, il aura construit plus de mille bateaux alliant méthodes ancestrales et techniques inventives, dont le Banc d’Arguin, plus grand mauritanien d’Europe à l’époque. Ce sont principalement ses créations que Pierre voit partir en lambeaux. Bien que doté d’une volonté digne de celle de son père, Pierre, 80 ans, ne peut pas tout faire.
« On nous abandonne » – Grâce à son énergie pourtant, le cimetière a bien meilleure allure depuis quelque temps. Accoutumé à voir les bateaux de son père côtoyer déchets et coques en plastique abandonnés, il prend conscience de l’urgence. Avec le soutien de l’association Rostellec Patrimoine, il fait dégager les bateaux abandonnés et nettoyer la grève. La mairie a évacué douze tonnes d’algues amoncelées…
C’est pourtant un lieu de mémoire. La Drac (Direction régionale des affaires culturelles) le cite dans son inventaire comme un « condensé de l´histoire maritime de la rade de Brest ». Il devient urgent de valoriser l’endroit.
Des épaves en danger sont des épaves dangereuses – Malgré les plaintes déposées par Pierre, la gendarmerie n’a pas les effectifs pour patrouiller régulièrement sur ce secteur. Rostellec n’est pas privilégié en matière d’entretien des espaces verts, et pourtant il faut agir.
À force de dégradations, les épaves pourraient s’écrouler et blesser un visiteur. Les responsabilités ne sont pas plus claires que le statut de ce lieu.
Finalement, tout dépend de ce qu’on voit derrière ce bois. Pierre Tertu voit « des chênes, des pins, le bûcheron et la scierie, le charpentier, les mécaniciens puis les pêcheurs et les criées ». Il voit les vies que ce bois a portées et ramenées au port et se dit que « si après cinquante ans de mer il revient là, et au nom de tous les pêcheurs qui ne sont jamais revenus, le bateau a bien mérité une récompense, un peu de respect, je pense ».
4 – Le Hêtre et L’ Averse, deux navires échoués dans l’anse de Rostellec depuis cinquante ans ont été déconstruits en novembre 2019. Ils présentaient une problématique de sécurité publique.
Le Hêtre était un ancien remorqueur de 15 m pesant 50 tonnes, L’Averse un ancien navire-citerne à vapeur long de 35 m et d’un poids à vide de 185 tonnes. Les propriétaires les avaient acquis sur la base de projets précis qu’ils n’ont pas concrétisé. Ils les ont abandonnés. N’ayant pas fait l’objet d’une déclaration d’affectation commerciale, ces navires étaient classés comme navires de plaisance. Les propriétaires étant insolvables, l’État a pris la décision d’assumer la déconstruction de ces épaves pour la somme de 300 000 €.
5 – « Depuis un mois (février et mars 2020), mes épaves sont régulièrement dégradées. Cela les fragilise et les rend très dangereuses pour les visiteurs ! ». À Rostellec, Pierre Tertu s’occupe d’une douzaine d’épaves de bateaux construits au Fret par son père, Auguste. « Quand on touche aux épaves, c’est comme si on m’enlevait un morceau », tonne Pierre.
Dans l’anse, les squelettes des bateaux font triste mine, les bordées arrachées par des collectionneurs de bois flotté. Les épaves de Rostellec sont sur une zone qui fait partie de la zone de protection de l’Île Longue, où rien n’est fait pour protéger ces épaves, sur lesquelles on a également volé du matériel. «Il faut absolument protéger notre patrimoine historique ? » Pourtant Rostellec fait partie des lieux que conseillent les offices de tourisme aux visiteurs… Mais c’est devenu un lieu dangereux, malheureusement.
La partie moyenne fait face au chantier naval : à la différence de Camaret, dont les sept navires, tous en bois, proviennent tous des chantiers locaux, ont tous navigué pour la pêche à Camaret entre 1940 et 1980, et s’alignent le long de la courbe du Sillon, les épaves qui se trouvent à Rostellec paraissent comme jetés par quelque seïsme dans un beau désordre où se mêlent des bateaux de tous types. Les épaves abandonnées se mélangent aux bateaux qui attendent, ou ont attendu, une éventuelle restauration, du temps où Pierre Tertu, fils d’Auguste, rachetait des coques à remettre en état, à ceux qui sont pris en charge par le chantier actuel ou placés en gardiennage, et à de pimpants canots qui ont choisis ce coin tranquille comme mouillage d’échouage. D’autres datent peut-être du temps où le chantier d’Auguste Tertu était en activité (1957-1981) et produisait des langoustiers et thoniers de 20 mètres.
Le cimetière de bateaux de Rostellec est un condensé de l´histoire maritime de la rade de Brest en général et de la presqu´île de Crozon en particulier. A côté des gabares à eau, les embarcations de transport et de plaisance se disloquent au milieu des langoustiers et des thoniers, les carcasses de bois et de fer se mélangent, certains finissent leur course au pied de la cale où ils ont été lancés voici plusieurs décennies. Ce musée à ciel ouvert est un témoignage éphémère.
Entre les coques, on voit encore la Cale de lancement en ciment de 18 m de long qui servait jusqu´à la fin des années 1970 à mettre à l´eau les bateaux construits par le « charpentier de Rostellec ».
1 – Menhirs de St-Dennec. Attraction touristique à Porspoder – Feunteun Ar Bleis, 29840 Porspoder – Alignement formé par les quatre menhirs de Saint-Denec à Porspoder (Je n’en ai vu que deux !!). Classement par arrêté du 27 décembre 1923. Périodes de construction : Néolithique
2 – Menhir de Kergadiou à Plourin – Le menhir de Kergadiou est un monument mégalithique de France situé dans le Finistère sur la commune de Plourin. Avec 8,75 mètres de hauteur, c’est le deuxième plus haut menhir de Bretagne après celui de Kerloas. Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 25 septembre 1883. À quelques mètres de lui se trouve un menhir couché inachevé et jamais dressé comme en témoignent ses parois non polies. Ils ont tous les deux été taillés dans le granite local de l’Aber Ildut. Une légende raconte qu’une dame des îles Britanniques aurait volé le menhir à une sorcière qui, furieuse, aurait lancé un énorme bloc de pierre pour le pulvériser. Manquant son objectif de quelques dizaines de mètres, son projectile se serait fiché en terre, donnant naissance au menhir couché.
Le menhir a été érigé durant le Néolithique. Le Néolithique, qui succède au Mésolithique, est une période marquée par de profondes mutations techniques et sociales, liées à l’adoption par les groupes humains d’un modèle de subsistance fondé sur l’agriculture et l’élevage, et impliquant le plus souvent une sédentarisation. Les principales innovations techniques sont la généralisation de l’outillage en pierre polie, la poterie, ainsi que le développement de l’architecture. Le Néolithique débute au Proche-Orient vers 8 500 ans av. J.-C. dans le Croissant fertile, et atteint la Grèce vers 6 500 ans av. J.-C. Il commence en Chine un peu plus tard, vers 6 000 ans av. J.-C. Le Néolithique prend fin avec l’apparition de la métallurgie du bronze (alliage de cuivre et d’étain), à partir d’environ 3 000 ans av. J.-C. en Anatolie.
3 – La commune de Larret avait 166 habitants en 1793 et 197 en 1806 (année du maximum de population depuis que les recensements existent) ; sa population s’abaisse à 131 habitants en 1831, remonte jusqu’à 190 habitants en 1861, puis s’abaisse régulièrement pour n’atteindre que 104 habitants en 1926 ; après une timide remontée jusqu’à 127 habitants en 1936, la population diminue à nouveau pour n’être plus que de 84 habitants, lors du dernier recensement précédant la fusion avec Porspoder survenue au 1er janvier 1971 (arrêté préfectoral en date du 30 décembre 1970).
Selon Louis Le Guennec, vers 1920, Larret « est la moins peuplée et l’une des plus petites, après Locquénolé, des communes du Finistère. Mais son bourg en est assurément l’un des moins banaux et un artiste en fera toujours la découverte avec joie. Il se compose en effet, en tout et pour tout d’une vétuste chapelle quasi abandonnée, d’un vieux manoir noble à colombier, d’un autre logis archaïque fortifié d’un semblant d’échauguette, d’une maison ruinée et enfin un débit-épicerie-forge, seul logis moderne et vivant au milieu de cette Pompeï léonarde ».
Chapelle Saint-Léonor. Un lieu de culte très ancien aurait existé sur ce site avant d’être christianisé au Moyen Âge, si l’on en croit la stèle de l’âge de fer surmontée d’une croix pattée et nimbée visible dans l’enclos. La chapelle actuelle offre la particularité d’offrir, intégrés dans la maçonnerie des murs, des vases acoustiques dont le col ouvert permet d’amplifier la voix du prédicateur et des chanteurs. Elle a été édifiée au 16ème siècle dans le bourg de Larret, paroisse indépendante jusqu’en 1810 et commune jusqu’en 1970, lorsqu’elle fut rattachée à Porspoder (« Porzhpoder » en graphie bretonne actuelle, Porspoder vient de porzh et poder (port et potier en breton), « Le port du potier ». Un lieu-dit situé à quelque distance du bourg se nomme en breton Mezou Pors-podérou (« Champ des potiers du port »). Saint Léonor pourrait être Sant Lanar, auquel est dédiée la fontaine voisine, dont l’eau est bienfaisante pour les yeux.
4 – Le Menhir de Kerhouezel est un monument situé sur la commune de Porspoder (Finistère, Bretagne). Il constitue un attrait pour les vacanciers lors d’un séjour dans la région. Le grand menhir de Kerhouézel, autrefois appelé « menhir de Kereneur » a été classé monument historique le 22 février 1921.
5 – Chaos de Roc’h Bras, 35 Hent ar Roc’h Vras. Les chèvres aident à mettre en valeur ces mégalithes aux sculptures attrayantes.
Un patrimoine unique : la présence sur le territoire communal de Plouarzel de nombreuses carrières et, en particulier, de « Chantier Braz », le Grand Chantier ou la grande carrière, de ce célèbre granite dit de « l’Aber Ildut » suscite l’intérêt.
On trouve des sites d’exploitation du granite dans différentes communes du massif granitique de l’Aber-Ildut, de Lampaul-Plouarzel à Porspoder.
Que reste-t-il de ces carrières ? Une exploitation abandonnée depuis une quarantaine d’années, des sites envahis par la végétation, des bâtiments en ruines, mais aussi de splendides et très nombreuses réalisations de cette superbe roche, des plus modestes aux plus grandioses.
Retrouver les lieux, les travaux, l’ambiance, l’histoire de ces carriers a constitué un travail complexe et fastidieux rassemblé sur des documents (les sites d’extraction, d’exploitation, réalisations, les témoignages d’anciens carriers, de descendants, de proches, de professionnels et de toutes personnes ayant eu contact avec le monde des carrières… Des panneaux ont été disposés afin de fournir quelques explications sur le site de l’ancienne carrière de Kerglonou.
Les carrières de pierre de l’Aber Ildut ont connu, tout au long de leur histoire, des époques prospères et d’autres délicates. Convalescentes entre les deux guerres elles ne survivront pas aux bouleversements des années cinquante et à l’invasion de nouveaux matériaux comme le béton.
Autrefois employée dans un but utilitaire, cette pierre est devenue davantage utilisée pour sa beauté. Aujourd’hui elle ne trouve usage que lors de restaurations ou réhabilitations provenant souvent de démolitions ; c’est le cas de l’ossuaire de Plouarzel, monument classé, démoli il y a plusieurs années pour faciliter la circulation ; les pierres ont dû être artificiellement vieillies pour mieux s’accorder avec la pierre en place.
Les tentatives de remise en exploitation sont soldées généralement par des échecs. Quelques projets n’ont jamais aboutis. La réglementation en matière d’activité extractrice ne permettrait d’ailleurs pas aujourd’hui une exploitation en bord de mer.
On accède à l’ancienne carrière de Kerglonou, sur la rive sud de l’Aber Ildut par la route D28 entre Plouarzel et Brélès puis on suit la route fléchée « Cale de Kerglonou » jusqu’au quai. Un large chemin carrossable longe l’Aber Ildut et mène à l’ancienne carrière que l’on appelait autrefois Chanter braz ( le grand chantier ).
Le granite de l’Aber Ildut est réputé depuis la Préhistoire ; de superbes menhirs, comme ceux de Kerloas et de Kergadiou, ont été taillés dans cette roche. Plus tard, à l’époque gauloise, il fut le matériau de nombreuses stèles.
La roche affleure en divers endroits autour de Lanildut et de Porspoder, mais c’est surtout en bordure du rivage et de l’Aber Ildut que l’homme l’a, de tout temps, prélevée pour ses constructions. Elle forme souvent de gros parallélépipèdes favorisant son exploitation.
Le magma granitique fut injecté il y a environ 300 millions d’années dans une faiblesse de l’écorce terrestre dite de Porspoder. Il est l’un des granites les plus récents en France.
Le granite extrait à Kerglonou contient du mica noir et de gros cristaux de feldspath rose qui lui confèrent sa jolie teinte et lui procurent une grande résistance à l’érosion. Cette roche prend un superbe aspect au polissage. Les tailleurs de pierre l’ont appelée « granit de Laber », L’Aber en un seul mot. Il renferme fréquemment des enclaves oblongues gris sombre nommées « crapauds » par les carriers.
On peut admirer le granite de l’Aber Ildut en se déplaçant parmi les blocs jonchant ce qui reste de l’ancienne carrière, Chanter Braz (le Grand Chantier), abandonnée quelques années avant la Seconde guerre mondiale.
L’actuelle maison en ruine abritait une forge au rez-de-chaussée, où l’on confectionnait et réparait les outils de taille, ainsi que des bureaux à l’étage. Les carriers exploitaient à l’arrière le versant du plateau descendant vers l’Aber Ildut, le long d’un front de taille formant une falaise d’une dizaine de mètres de hauteur.
Les pierres débitées et taillées sur place sous un hangar étaient ensuite transportées par voie maritime grâce au quai qui fait face à la maison en ruine. De nombreuses gabarres à voiles de la région ont effectué ainsi pendant des années le transport du granite des carrières avoisinantes vers Brest ainsi que vers les ports de Bordeaux, Cherbourg, Le Havre, Rouen, Paris et Dunkerque. Pendant la seule année 1905, on a dénombré 1215 navires dans le port de l’Aber-Ildut, qui ont chargé 45468 tonnes de granite. Cette roche a aussi servi à la construction des quais de Londres. Elle fut un moteur pour toute l’économie locale pendant plusieurs siècles.
Le granite rose de l’Aber Ildut a conquis ses lettres de noblesse au XIXe siècle lorsqu’il fut choisi pour confectionner le piédestal de l’obélisque sur la place de la Concorde, à Paris.
Cet obélisque avait été donné à la France en 1829 par le sultan Méhémet Ali, vice-roi d’Egypte. C’était un geste de remerciement envers le pays qui, grâce à Champollion, avait permis de déchiffrer les hiéroglyphes et ainsi de faire découvrir au monde entier l’étendue de la civilisation antique égyptienne. En fait ce sont deux obélisques qui furent offerts : ceux qui encadraient l’entrée du temple de Louxor. Comme il n’était pas possible de faire voyager ensemble deux monuments de 23 m de long et de 230 tonnes chacun, Champollion fixa son premier choix sur celui de droite.
L’obélisque, ainsi que son support, furent transportés par la voie maritime jusqu’à Paris. Mais, petit problème, l’ornementation du piédestal qui montrait des babouins en érection fut jugée trop obscène pour figurer sur un monument public…
Tout en destinant l’original au musée du Louvre, on décida donc de remplacer l’ensemble du piédestal. Le choix fut porté sur le « granit de Laber », le plus proche dans sa composition du granite d’Assouan.
Issus de 5 carrières proches, les éléments du nouveau piédestal, dont le plus gros pesait plus de 100 tonnes, furent chargés dans l’Aber Ildut. Pour embarquer de tels blocs de roche, la coque du Luxor avait été sciée et sur l’estran submergé 2 fois par jour on avait construit un ber de 60 m de longueur.
L’inauguration de l’ensemble eut lieu en présence du roi Louis-Philippe, le 25 octobre 1836. Une réplique en réduction de l’obélisque de la Concorde a été dressée en 2015 devant l’arrière-port de Lanildut, en mémoire de cet événement et surtout en hommage à tous les carriers.
Quid du second obélisque ? Il y en avait bien deux qui avaient été donnés à la France… Comme il avait fallu sept ans pour faire ériger le premier à Paris, et aussi par mesure d’économie, il fut décidé de remettre le projet de transport à plus tard…
Puis on l’oublia… En 1981, le président Mitterrand rendit officiellement à l’Egypte cet obélisque qui n’avait toujours pas bougé du lieu où il avait été érigé dans l’Antiquité. Bien peu de personnes aujourd’hui savent encore qu’un court moment de son histoire ce monument était devenu français.