Les Bretons savent faire la fête où l’on assiste à des concerts de chorales de chants de marins, des jeux de kermesse comme le chamboule tout et à des expositions d’oeuvres comme des maquettes de bateaux réalisées par des artistes amateurs.
La culture fait également partie des expositions, ainsi on a pu apprendre un tas de choses sur 2000 ans de christianisme.
Ainsi, on apprend que l’installation des Bretons se fait sur un mode pacifique. « Les Vies des Saints » nous apprennent qu’ils arrivent en groupe sous la conduite de chefs, civils ou religieux, se regroupant par clans.
Ainsi de Cornouii sont à l’origine de la paroisse primitive de Plouguerneau: Plou-Kerne. La toponymie éclaire donc de façon précieuse l’histoire ancienne.
Les paroisses primitives: les ploues. Les moines s’établissent dans de nombreux ermitages: les lann. Ce sont les moines-prêtres qui sont à l’origine du réseau des paroisses de la Bretagne occidentale constituées à partir d’une communauté de fidèles ou ploue.
Le chef de la communauté est canonisé par la ferveur populaire et la ploue s’identifie à lui au point d’être désignée par son nom.
Pluguffan, près de Quimper, désigne la communauté de fidèles réunis autour de saint Cuffan. Plabennec est la ploue de saint Abennec, etc…
Les MOINES: la toponymie nous enseigne sur les ermitages des moines, les lann. Saint Jaoua se choisit un lieu secret dans un bois, près d’une source.
Les monastères se situent dans un enclos qui contient l’oratoire, le cimetière, la cellule du moine, une maison d’hôtes.
Les moines s’installent parfois non loin les uns des autres, à une heure de marche. Edern et Gwevret s’installent à Lannedern et Locqueffret, puis à Plouédern et Lanneufret.
Des femmes se font moniales: sainte Rivavonne, mère de saint Hervé, ou sainte Teunvé qui prit comme premier ermitage Landunvez.
L’évêque lui-même était moine. Corentin est un ermite alliant la rude vie du désert à l’épiscopat. Il quittait sa solitude pour rétablir la paix des églises.
En Léon, les premiers évêques sont moines: Pol, Jaoua, Tiervael, Keveren, Goulven, Tenenan, Houardon, Goezou, et il en est ainsi probablement jusqu’au IX° siècle.
La Bretagne rurale des VI° et VII° siècles est constituée de clans dispersés. L’unité se réalise autour du moine-prêtre.
L’évangélisation se fait en attribuant aux cultes anciens un sens nouveau: sources, pierres levées, stèles, feux, chênes sacrés…
Cette première évangélisation est marquée par une conscience aiguë de la proximité de Dieu présent dans la nature, un compagnonnage avec le Christ, la certitude de la communion des saints et de leur présence invisible, une admiration pour Dieu-Trinité.
Elle est marquée aussi par l’importance de l’église locale. La maison est la première église, et la paroisse le peuple de Dieu.
Dans un monde bouleversé, marqué par la violence, le grand oeuvre de nos saints fondateurs se résume par le « remplacement de l’épée par la parole« .
Les Bretons connaissent les grans pèlerinages du Moyen-Age, Jérusalem, Rome et Saint-Jacques de Compostelle. Mais sur les terres bretonnes, le pèlerinage original est le Tro-Breiz, la visite aux sept saints fondateurs: Corentin (Quimper), Pol (Saint Pol de Léon), Tudual (Tréguier), Brieuc (Saint Brieuc), Malo (Saint Malo), Samson (Dol-de-Bretagne) et Paterne (Vannes).
Très sympa ton reportage ! Je connais bien Melon… je ne sais plus si je t’ai dit que j’ai habité à Trémazan avec mes parents. Je connais donc bien toute cette côte !!… Le calvaire de Guissény est vraiment très beau, je ne le connaissais pas je crois bien… j’irai le voir un jour ! Je ne savais pas que la Reine d’Angleterre, fille d’Henri IV et soeur de Louis XIII avait débarqué dans ce minuscule port de Melon et je ne savais pas qu’elle avait mit les pieds au château de Keroual !!! Dis donc… tu nous en apprends des choses !!! … J’ai déjà vu ce groupe de chanteurs de chants de marins… à l’inauguration du Pont de Térénez !! Merci pour ton article Didier… très vivant et très instructif !
j’avais eu l’occasion de découvrir le fait historique du débarquement de Henriette-Marie de France en 1644 au cours de mes premières randonnées depuis 2006. J’alterne les reportages sur les Tonnerres avec des sujets tout aussi intéressants, et j’injecte un peu d’histoire dans l’actualité. Combien de temps as-tu vécu à Trémazan? Comment ta vue évolue-t-elle? Bonne semaine, Didier
Je redécouvre cet article et je vois que tu me poses 2 questions auxquelles je n ‘ai pas répondu ! Je vais donc y répondre presque 2 ans après ! 1) Lorsque nous avons été pour la première fois à Trémazan j’avais 12 ans ! Nous y sommes allés tous les étés ensuite. Et puis mes parents ont fait construire et nous nous sommes installés à Trémazan en 1979, j’avais 19 ans et je suis restée là jusqu’en août 1984, date à laquelle je me suis mariée. 2) Ma vue est toujours pareille mais j’ai des lunettes plus adaptées depuis peu. Je peux enfin lire le menu au restaurant hi hi !! Voilà Didier, je réponds enfin à tes questions… mais, ne dit-on pas « mieux vaut tard que jamais ! » A bientôt ! :+))
Comment appelle t’on les habitants d Melon, le melonais !? Jolies photos comme d’habitude… @+ Jacques
des porspodériens
Le dolmen de l’Île Melon dans le petit port du même nom est très significatif.
Sur le petit port de Melon on trouve aussi une ancienne poudrière et un ancien four à goémon.
melon est unhameau inclus dans la commune de Porspoder
et!comme d habitude!!…un regal cette doc!!…merci a vous!
c’est un plaisir de voir qu’il y a des personnes comme toi, Ripoll que je ne connais qu’à travers mes blogs qui apprécient mes produits depuis déjà plusieurs mois.. Merci Ripoll, où es-tu? je crois que tu es amie de CC le baluchon??
je viens d’acheter une maison sur le prt du melon et je confirme: c’est superbe!!!!
merci pour les infos historiques…
passe beaucoup de bon temps en ce port typique… Est-ce que l’immobilier à Melon est bon marché?
je m’étais fixé une limite car tout est possible mais la gentilesse et l’efficacité des services de maitre Moalic peuvent satisfaire chacun, je pense. Elle est établie sur la place face à l’ église…
en voilà une info qu’elle est intéressante!!!
on vit bien en Finistère, même si parfois les tempêtes surprennent par leur violence…
vieux motard que jamais!!!
j’ai connu Melon quand j’étais ado, au chenal quand il y avait des mariages , ou d’autres fètesn les jeunes que nous étions étaient invi
tés a faire la fète, c’était génial, a 60 ans j’en garde encore le souvenir c’était génial