Le 8 avril 2012, j’ai enfin trouvé l’oportunité de visiter le musée-mémorial international de la Bataille de l’Atlantique.
Ce musée-mémorial est à la Pointe de Penhir, en presqu’île de Crozon.
« A tous les Français, la France a perdu une bataille! Mais la France n’a pas perdu la guerre! Des gouvernements de rencontre ont pu capituler, cédant à la panique, oubliant l’honneur, livrant le pays à la seritude. Cependant, rien n’est perdu!
Rien n’est perdu, parce que cette guerre est une guerre mondiale. … … … Vive la France! Charles de Gaulle. 18 juin 1940.
Canon de 88 du sous-marin allemand UB 766 de la 6ème Flottille basée à Brest. Après avoir coulé la frégate anglaise MOURNE il subit un violent grenadage (traces visibles sur le canon).
En avaries, l’UB 766 se replie à La Palice où il est saisi par les Forces Françaises le 9 mai 1945. Remis en état opérationnel sous le nom de Laubie, il navigue sous pavillon français jusqu’en 1963.
Son canon sera conservé en bon état à Hourtin jusqu’à la fermeture du Centre d’Instruction Maritime.
Ce mémorial international n’est pas fait pour rappeler des exploits guerriers. Il présente seulement la cruauté sans gloire d’une guerre en mer pour le transport maritime.
30.000 sous-mariniers allemands (âge moyen 20 ans) et 4.500 marins marchands furent les principales victimes d’une terrible bataille (Bataille de l’Atlantique). Le sort de la guerre en dépendait.
515 navires marchands alliés furent détruits (638 français),
739 sous-marins allemands furent coulés au combat.
4500 marins des navires marchands alliés sont morts sans gloire noyés dans des conditions attroces.
Les transports de matériel de guerre, munitions explosives et carburants ne laissaient aucune chance de survie aux marins des bateaux torpillés qui le plus souvent explosaient et sombraient en quelques minutes.
Particulièrement éprouvantes pour tous les marins les traversées de l’Atlantique étaient encore plus pénibles pour les équipages machines et chaufferies qui, à fond de cale, fidèles à leur poste, ne voyaient même pas une dernière fois le ciel avant d’être engloutis dans les profondeurs des océans.
Pourquoi les Forces Navales Françaises Libres: F.N.F.L.?
Parce qu’il fallait que, le jour où les forces alliées allaient vaincre l’adversaire la France fut là, et la Marine française aussi. Elle y fut toujours.
Du 27 juin 1940 au 3 août 1943, date de la fusion avec la Marine d’Afrique du Nord, les Français libres armèrent 68 navires totalisant 45.677 tonnes.
Faisant la guerre sur mer et plus spécialement dans le rôle ingrat et obscure d’escorteurs de convois, ces 68 navires réunis parcoururent 3.500.000 milles nautiques! Ce chiffre vaut la peine d’être retenu car il représente l’effort de seulement quelques milliers d’hommes, toujours présents aux avant-postes du combat.
Ces hommes courageux provenaient de tous les horizons, disparates par les origines sociales, ethniques et professionnelles, ils avaient en commun le fait d’être volontaires.
C’est ce volontariat dédié à un but précis, la libération du territoire qui procura à cet ensemble où les professionnels étaient rares à l’origine, son génie propre.
Le désir de vaincre réunissait les Français libres mieux que toute discipline formelle, par leur cohésion, leur ardeur, ils triomphèrent des difficultés administratives et techniques et devinrent égaux aux meilleurs, que ce fut sur les corvettes, les sous-marins, les vedettes ou sur les tanks destroyers.
Poursuivant avec leurs alliés une grande oeuvre commune, ils en devinrent les frères d’armes, revendiquant les tâches les plus dures, admis en égaux.
En égard aux moyens réunis, la participation des F.N.F.L. fit plus que de sauver l’honneur, elle concourut à la victoire.
LES ENJEUX
1- La Bataille de l’Atlantique est au coeur du gigantesque affrontement qui oppose de 1939 à 1945 le monde libre puis l’URSS au système hitlèrien et à la machine de guerre nazie.
2- Pour les alliés il fallait à tout prix assurer le transport en Grande-Bretagne des ressources du monde entier, et principalement des Etats-Unis, « Arsenal des démocraties », pour contenir l’Allemagne puis entreprendre la reconquête de l’Europe et vaincre le nazisme en utilisant la « projection de puissance » garantie par la maîtrise des mers.
3- Pour les forces de l’Axe, détruire les navires marchands était le seul moyen de réduire à merci la Grande-Bretagne, puis de garantir la pérennité de l’ordre nazi après ses triomphes de 1940, en empêchant les alliés de transporter vers l’Europe les moyens de reprendre l’offensive.
4- Dans cette lutte sans merci, Lorient joua pour son malheur un rôle de premier plan. Choisi par l’amiral DONITZ comme principale base de sous-marins allemands sur l’Atlantique et comme poste de commandement de la guerre sous-marine, il devint pour les alliés un objectif dont le destruction fut primordiale dès qu’ils eurent la possibilité de mener leurs premières attaques stratégiques sur le continent.
Décidément, tu nous suis à la trace :+)) !!!
Beau reportage, bien complet et belles photos. Avant de parler de ce que le musée nous montre, j’avais fait un reportage sur notre marche entre Toulinguet et Pen-Hir qui, bien sûr, passe par les abords du musée http://cclebaluchon.over-blog.com/article-321—un-memorial-a-camaret-68948988.html Le temps était magnifique mais très froid !!
Bonne journée Didier !
j’avais justement noté que tu étais passée récemment par ce mémorial c’est d’ailleurs ce qui a provoqué mon envie de mieux connaître ce musée que je cotoie depuis quelques années. Merci Claire pour ton heureuse provocation, Didier
Ive learn some excellent stuff here. Certainly worth bookmarking for revisiting. I wonder how a lot attempt you set to create such a fantastic informative web site. ceeddekdcded
Two hours for visiting ans shooting, two other hours for modiing the pics and one hour for publishing thé post on my blog