Finistère Nord ; Plouescat ; Côte Sauvage ; Grands rochers extravagants. La Côte Sauvage de Plouescat.
Déchiquetée, rocheuse, chaotique par endroits, parsemée de dunes et de constructions, de criques et de plages, la Côte Sauvage de Plouescat s’étend de Porsgwenn à Poulfouenn. Elle est riche en vestiges de la préhistoire et de l’histoire, en sites naturels et en roches fantastiques.
Vestiges de la préhistoire : le grand menhir de Kamm-Louis, le menhir couché de St-Eden… Traces de l’histoire : Kamm-louis et le combat de la Belle Poule, la figure de proue de la Sainte-Marthe, le corps de garde disparu, le magasin à poudre et les batteries côtières, les fours à goémon… Sites naturels : les anses du Froudenn, de Menfig, de Kamm-Louis et du Kick, l’ile aux lapins, Poulfouenn, Thevenn Meur et Kepren. Roches fantastiques : Roc’h-Men-Goubars et la sculpture marine du gisant, Feunteun ar Vir, Roc’h ar c’hi, Roc’h Paotred ar zabat, Roc’h-Koukoug.
Four à Goémon : généralement construits sur une butte exposée aux vents, en bord de littoral, les fours à goémon servaient au brûlage des algues. Pratiquée de mai à octobre, cette opération durait une journée entière en dégageant une épaisse fumée jaunâtre. Le brûlage des algues permettait d’obtenir des pains de soude dont on extrayait ensuite l’iode pour les besoins de l’industrie pharmaceutique. Ainsi, d’une tonne de goémon vert donnant 200 kg de goémon sec, 40 kg de soude étaient obtenus dont on extrayait entre 200 et 600 grammes d’iode.
Les fours à goémon se présentaient habituellement sous forme d’une longue tranchée (environ 10 m de long ; 0,50 m de large et 0,50 m de profondeur) tapissée de pierres jointoyées. Cette tranchée était divisée en une vingtaine de compartiments au moyen de pierres plates disposées verticalement afin de pouvoir dégager les blocs de soude qui pesaient près de 100 kg chacun.
Le brûlage du goémon fut pratiqué dans la commune jusqu’en 1955, date de fermeture de l’usine d’iode locale.
La Côte Sauvage à Plouescat recèle de trésors du passé, de sites naturels et de rochers fantastiques.
Entre Menfig et Poulfoën notamment, elle est jonchée de chaos rocheux. « Roch ar C’hi » (en français le rocher du chien), le rocher du Gisant, « Skudellou Paotred ar Sabad »….autant d’oeuvres titanesques et naturelles à découvrir le long du GR 34.
De nombreux mégalithes sont également implantés le long du rivage. A ne pas manquer : le menhir de Cam Louis qui culmine à plus de 7 m de haut, c’est l’un des plus hauts de France !
Plouescat, une nature océane ! Située sur la « Côte des Sables », Plouescat doit une grande part de sa renommée à ses plages de sable fin et à ses criques abritées.
Sa façade maritime de plus de 13 km donne lieu à des paysages où se succèdent plages, massifs dunaires, blocs de granit aux formes étranges et fantastiques et une baie où s’entremêlent vasières et vastes bancs de sable.
Théâtre permanent, la Baie du Kernic accueille à marée basse de nombreux oiseaux justifiant son inscription au programme Natura 2000. La Baie constitue également l’un des rares « hippodromes marins » d’Europe et accueille depuis le 19ème siècle parieurs et curieux sur ce champ de courses exceptionnel. Les sportifs aguerris ou débutants profitent, eux aussi, largement de cette anse pour les pratiques de char à voile et de kite-surf notamment.
Terre de randonneurs, Plouescat invite, par ailleurs, le visiteur à découvrir le long du GR34 ou au creux de ses chemins intérieurs, un patrimoine riche et varié parmi lesquels plusieurs vestiges de l’époque néolithique, des stèles gauloises et de nombreux sites remarquables.
Joyau d’une riche région maraîchère, la cité a su garder autour de ses magnifiques halles du XVIème siècle son identité léonarde.
La « fin de la terre », partie la plus occidentale d’Europe, ou plus de 100 000 habitants (sur 800 000) parlent encore Breton. Une région ou les traditions bretonnes sont extrêmement bien conservées. Les fest-noz et autres festivals perpétuent la musique celtique locale. La peinture est très vivante principalement autour de Pont-Aven dans le sud.
Les légendes courent encore dans les landes où l’on raconte les exploits des grands rois Bretons, Gradlon par exemple dont la fameuse Cité d’Ys fut engloutie par les flots au large de Douarnenez, ou encore Arthur et ses chevaliers hantant encore la forêt du Huelgoat.
Finistère Nord : Saint Jean du Doigt, Locquirec, Pointe de Primel, Cairn De Barnenez, Château du Taureau, Morlaix, Carantec, Saint-Pol de Léon, le Kreisker, Roscoff, Ile de Batz avec ses Ruines de l’Eglise Sainte-Anne et son Église Notre-Dame-du-Bon-Secours, Plouescat, Aber Wrac’h et Aber Benoît, Ile d’Ouessant (Ouessant est la 7e plus grande île de française par la taille. Elle compte 932 habitants), Ile de Molène, Le Conquet, Brest (Musée de la Marine, miraculeusement épargné par les destructions de 1944, Musée de la Tour Tanguy, Musée des Beaux-Arts, Musée Mémorial Fort Montbarey, Le Conservatoire national botanique : niché au cœur du vallon du Stang-Alar, Océanopolis, l’un des plus impressionnants aquariums de France et Plougastel-Daoulas.
PLOUESCAT
Jolie petite station balnéaire avec ses rochers fantastiques (le Gisant, le rocher du chien…), un menhir de plus de sept mètres de haut, son allée couverte de Guirnivit, sur la plage… Le circuit de randonnée GR34, présente également de beaux paysages sur la Baie du Kernic, le petit port de pêche et la plage de sable blanc. Coté champs, la vallée de Kerzéan, sa chapelle et ses panoramas verdoyants sont agréables aux promenades. Sur l’un des rares hippodromes marins de France : Depuis 1882, au mois d’août, l’hippodrome marin de la Baie du Kernic organise des courses hippiques spectaculaires pendant 48h.
Les paysages typiques de la COTE SAUVAGE.
Cette côte sauvage-là ne ressemble à nulle autre. C’est pour cette raison qu’elle fascine, elle a une identité. Tantôt rocheuse, tantôt faite de falaises, de plages, les couleurs changeantes sont toujours somptueuses.
Les rochers ont des formes fantastiques et tout comme pour les cumulus dans le ciel, chacun peut imaginer ces formes et les nommer à sa guise. On y voit des formes inspirantes.